Mémoires Héritées

- du 20 au 28 Septembre 2024 -




AUTOUR DE L'EXPOSITION


  • Le vendredi 20 septembre à 18h00 - Vernissage de l'exposition avec une performance de Cleve Nitoumbi.


  • Le samedi 21 septembre à 15h00 - Rencontre avec les artistes -  venez assister au dialogue ouvert avec Tanoé Ackah et Fedora Akimova. La rencontre se déroulera à l'Espace Canopy, et sera animé par Sasha Zaitseva. 


  • Le mercredi 25 septembre - Atelier masque pour enfants et adultes.


  • Le jeudi 26 septembre - Atelier "slow looking" - nous vous proposons un Atelier slow looking qui est tout simplement l'art d'apprendre par l'observation.


  • Le vendredi 27 septembre - Atelier d'art - peinture et dessin avec Reem Natsheh.


  • Le samedi 28 septembre à 18h00 - finissage de l'exposition Mémoires Héritées. 


L'EXPOSITION "MEMOIRES HERITEES":


L'Espace Canopy et l'IESA Arts&Culture, soutenus par le Consulat Général du Pérou et en partenariat avec Les Talents du 18e, vous invitent à découvrir "MEMOIRES HERITEES: Transformer les Identités Futures à Travers un Passé Réimaginé", une exposition collective de 8 artistes Tanoé Ackah, Fedora Akimova, Hanna Kokolo, La- Joly, Reem Natsheh, Aki Amel Puric, Camila Rodríguez Triana et Sasha Zaitseva qui se déroulera du 20 au 28 septembre 2024.

 

L'exposition Mémoires Héritées explore le processus complexe de reconstruction des identités culturelles parmi les communautés contemporaines de la diaspora, en particulier comment la violence politique passée impacte leur patrimoine culturel.

 

Des artistes de divers pays mettent en lumière leurs expériences communes de violence politique et les transmettent comme un mélange de passé et de présent, conservant leurs cultures et mémoires héritées tout en les intégrant à leurs réalités actuelles.

 

L'exposition examine la tension entre le passé et le futur, le chez-soi et l'exil, le patrimoine et l'héritage, le désir et l'appartenance, et la fantaisie et la réalité.

 

En plongeant dans les mémoires héritées et l'impact transformateur de la nostalgie, les artistes offrent une perspective optimiste sur la manière dont la douleur collective du passé peut façonner les identités futures. À travers ces expressions diverses, l'exposition met en avant les sentiments partagés d'identité et de résilience qui relient divers patrimoines.

dossier de Presentation

PROGRAMME

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES _ 21 septembre 15h

Venez assister au dialogue ouvert avec Tanoé Ackah et Fedora Akimova. La rencontre se déroulera à l'Espace Canopy, et sera animé par Sasha Zaitseva.


ATELIER MASQUE_ 25 septembre 14h

Atelier fabrication  de masque pour enfants et adultes.


ATELIER SLOW LOOKING- 26 septembre 14h

Mary Jane Oliveri vous propose un Atelier de "Slow looking" à la galerie lors de l' exposition "Inherited Memories:Transforming Future IdentitiesThrough a Reimagined Past' 

 @inherited_memories


QU'EST-CE QUE LE SLOW LOOKING ? Contemplation profonde ??👀

Le slow looking est tout simplement l'art d'apprendre par l'observation. Vous pouvez le faire n'importe où, pas seulement dans un musée, il vous suffit de regarder un objet plus longtemps.🕵️



De fait, le temps moyen pour regarder une œuvre au musée est de 15 secondes. Cependant, certaines oeuvres n'inspirent aucun sentiment tant que vous ne les avez pas regardées et réfléchies pendant un moment. Cela ne se passe pas en 15 secondes !⏳️

Dans cet atelier de Slow Looking, nous allons ensemble observer, contempler, interpréter, réfléchir et réagir à une œuvre d’art afin d'apprécier les bienfaits d’une observation plus profonde.



À propos des artistes:


Nitoumbi Grace est né en 1998 à Cracovie en Ukraine, de parents congolais. Sa famille a été contrainte de quitter l’Ukraine en 2014. Elle a étudié le dessin industriel à l’Académie des arts et du design de Cracovie. Victime de discrimination raciale, Grace et son frère ont quitté l'Ukraine pour la France en 2017. Elle est membre de l'agence des artistes en exil depuis 2018.

Tanoé Ackah, Née en 1991 à Abidjan (Côte d'Ivoire) où elle a grandi, son paysage se dessine d’ici et d’ailleurs entre traditions ivoiriennes et françaises. Son travail plastique se construit autour des notions d’identité culturelle et d’héritage. Il prend la forme d’un dialogue entre production d’images et écriture. Utilisant le souvenir comme matière et le geste dans sa dimension rituelle, elle expérimente plusieurs médiums, allant du photomontage au geste performé en passant par la gravure, la vidéo ou encore l’édition. Interrogeant dans un premier temps le masque africain et ce regard qu’elle lui porte, perdu entre une image exotique et sa puissance symbolique, elle se réapproprie des symboles appartenant à une culture collective ouest-africaine pour les situer dans le champ de l’art moderne.


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Fedora Akimova est une artiste multimédia spécialisée dans les installations, la vidéo et les objets. Elle est née en 1987 à Kiev, où, après avoir obtenu son premier diplôme en impression et graphisme, elle a commencé sa carrière créative en tant qu'illustratrice. En 2010, elle s'est installée en Russie, d'abord à Kaliningrad, puis à Saint-Pétersbourg, où elle a étudié la décoration et la mise en scène. Ce diplôme en décoration de théâtre et scénographie l'a influencée et l'a développée en tant qu'artiste future, car elle a intégré de nombreuses techniques et métiers dans son art.



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Passé, présent et avenir se côtoient dans l’œuvre d’Hanna Kokolo qui bouscule de nombreux codes ethnographiques, de la chronologie et de la scénographie. Si on veut se libérer du passé, la réinvention d’une temporalité autre est nécessaire. À travers la performance, la céramique ou encore avec l’écriture, Hanna Kokolo renforce l’Histoire par des récits souvent personnels, en lien avec sa double culture française et congolaise. C’est en laissant libre cours à l’inconscient collectif et à l’imagination dans une société ordonnée que l’artiste s’approprie à la fois les mythes et les conventions littéraires, du roman aux discours politiques.


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Camila Rodríguez Triana est une artiste visuelle et cinéaste colombienne. Son travail questionne le «réel». Elle s'intéresse à l'idée qu'il est impossible de concevoir une « histoire neutre/impartial » car cette histoire sera toujours affectée par notre manière de percevoir le monde (où nos fictions coexistent). Selon Camila, le « réel » naîtrait donc par un exercice de ré-élaboration et ré-appropriation. En général, le travail de Camila commence avec une histoire qui est déjà advenue, Camila propose au protagoniste de raconter différentes fois la même histoire en y intégrant des situations imaginaires ou des rêves qui existent autour de cette histoire. Par ce processus Camila cherche à créer de nouvelles fictions plus fidèle au souvenir, plus ''vrai'' que "l'histoire neutre/impartial". Son travail interroge la mémoire, l'identité et les relations sociales.

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Amel Puric est originaire de Bosnie. Il est écrivain et réalisateur. Il écrit depuis quatre ans ou peut-être plus, il a commencé seul et à l'époque, Myspace Filmmakers Forum l'a beaucoup aidé. Et aussi lire une tonne de livres sur les scénarios. Actuellement, il a réalisé deux courts métrages et deux vidéoclips.

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Née en 1993 à Hébron, en Palestine, Reem Alnatsheh est une artiste visuelle. Dans ses peintures, Reem Alnatsheh évoque des histoires de déplacement, de résistance et d'identité tirées des contes populaires orientaux, faisant métaphoriquement référence à la réalité de son pays. Elle est diplômée en beaux-arts de l'Université An-Najah (2018). En 2019, elle remporte le Prix Ismail Shamout pour l'Art et la Culture et participe à la foire INT'L Art en Egypte (2022), à la Biennale du Venezuela (2021), à la DAR Art Fair, Jordanie (2021), ainsi qu'à l'exposition collective Raconter l'histoire palestinienne au Musée de Palestine (2020). En 2020, elle présente son exposition personnelle Nos Nsais, à la galerie Bab idDeir à Bethléem. En résidence à la Cité des Arts en 2022, elle s'installe à Paris et devient membre de l'atelier des artistes en exil. En mai 2023, elle présente l'exposition Layers of Identity à la Maison Bruneau, Paris.

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Sasha Zaitseva, une artiste ukrainienne de Donetsk, explore les complexités de l'identité culturelle, façonnée par son éducation dans une famille russo-ukrainienne. Avec en toile de fond la guerre dans le Donbass, sa région natale, Zaitseva réfléchit à la profonde influence de l'identité culturelle sur le comportement, l'apparence, les pensées et la perception de soi – un thème qui reste une source constante d'inspiration pour son travail.

Son art mélange harmonieusement des matériaux prêts à l'emploi de sa ville natale avec des objets de grande consommation symbolisant la culture occidentale, offrant ainsi un récit visuel du processus complexe de formation de l'identité.

En plus de cette exploration, Zaitseva aborde sans crainte les thèmes de la sexualité, de la féminité et de la violence. S'appuyant sur des histoires familiales, des potins et des expériences personnelles, elle remet en question les frontières conventionnelles, incitant les spectateurs à contempler les intersections nuancées du sexe et de la guerre dans le contexte d'histoires personnelles et collectives.

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 À propos de l'IESA Arts&Culture


 

Institution internationale d’enseignement supérieur spécialisée dans la gestion des arts et de la culture, l'IESA Arts&Culture prépare les étudiants issus du monde entier à se former dans les secteurs des arts et de la culture. Dans le cadre de son programme de formation professionnalisante, l'Institut des études supérieures en arts s’engage dans des projets collaboratifs, innovants et ancrés dans leur environnement. En 2024, deux projets d'exposition ont vu le jour autour d'un même concept. L'Espace Canopy s'associe à ce parcours de futurs profesionnels en ouvrant son espace aux projets d’élevés.



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