L’exposition réunit jusqu’à 450 collages sous forme de cartes postales qui lui ont été envoyées des quatre coins du monde. Les personnes derrière chaque création sont de tous âges et de tous horizons, ce qui démontre son accessibilité. L’ensemble de ces œuvres illustre comment l’art, plus précisément le collage, peut être accessible et inclusif pour tous. Petra Zehner a déclaré que l’accessibilité est un aspect important de cette exposition. Elle souligne que « le collage ne nécessite pas de compétences particulières au départ, et ça coûte pas cher, vous pouvez utiliser ce que vous avez à la maison. Vous pouvez y aller avec une idée, puis deux heures plus tard, quelque chose de complètement différent évolue. Le processus dépend de chaque personne, certains le planifient et d’autres le suivent, laissant le collage se révéler. C’est ce qui en fait un excellent support pour le travail collaboratif. »
La présentation des oeuvres est organisée en sections où chaque mur est occupé par des rangées de cartes postales toutes présentées soit en portrait, soit en paysage. Ils représentent une multitude d’idées et de mondes différents à travers une utilisation évocatrice d’images et de textes rassemblés dans un seul espace. Chacun est plus différent l’un de l’autre tandis que certains présentent un ton comique léger, d’autres semblent plus absurdes en rassemblant des choses qui n’appartiennent généralement pas côte à côte. Chaque carte postale possède un autocollant en bas à droite menant le visiteur à un paquet de cartes avec le nom de l’artiste et un texte qu’il/elle a écrit expliquant ce que le processus de création artistique signifie pour lui/elle.
Un espace sur le mur de la galerie présente le travail des élèves de 11 à 16 ans de l’école Benfield de Newcastle Upon Tyne. Leur point de départ est de s'approprier une page de l'encyclopédie française, en intégrant d'autres éléments ou en accentuant d'autres.
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The exhibition reunites up to 450 collage artworks in the form of postcards that have been sent to her from every corner of the world. The people behind each creation are of all ages and backgrounds, demonstrating its accessibility. The ensemble of these artworks illustrates how art, more precisely collage, can be accessible and inclusive to all. Petra Zehner stated that accessibility is an important aspect in this exhibition. She emphasises that “collage doesn’t require specific skills to start with, and it’s actually quite inexpensive you can use whatever you have at home. You might go in with an idea then two hours later something completely different evolves. The process depends on each person, some people plan it. And some go with the flow, letting the collage reveal itself. Which makes it such a great medium for collaborative work.”
The artworks are organised in sections where each wall is occupied by rows of postcards that are all either presented in portrait or landscape. They portray a multitude of different ideas and worlds through an evocative use of images and texts that have been assembled into one space. Each one is more different to the next whilst some present a lighthearted comedic tone others appear more absurd by bringing things together that don’t typically belong side by side. Each postcard bares a sticker on its bottom right leading the visitor to a packet of cards. Each individual card detail an artist’s name, and a text they wrote explaining what the process of creating art means to them.
A wall of the gallery space presents the work of the students from 11 to 16 years old of the Benfield School in Newcastle Upon Tyne. Their starting point to take a page from the French Encyclopedia and make it their own, integrating other elements or accentuating others.
Différents ateliers tout au long de la semaine ont également poussé le public à explorer les différentes interprétations et formes que peuvent prendre le collage. L’atelier de broderie dirigé par l’artiste néerlandaise Yolanda Drummer Murray, dont le propre travail intègre des photos imprimées sur textile avec du fil à l’aiguille. Elle a animé deux ateliers de broderie sur papier, demandant au public de venir avec une œuvre qu’il/elle avait déjà réalisée ou une photo qu’il/elle aimait. Ils y ont ensuite ajouté des éléments textiles, leur donnant ainsi une nouvelle vie.
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Various workshops throughout the week have also pushed the public to explore the different interpretations and forms that collage artworks can take. The embroidery workshop led by the Dutch artist Yolanda Drummer Murray. Her own work integrates photographs printed on textile with needlework threading. She guided two embroidery on paper workshops, asking the public beforehand to come in with a previous artwork they had done, or a picture they were particularly fond of. They then added textile elements to these, giving them a new life.
Un atelier Slow Looking animé par Mary Jane incitait les visiteurs à réfléchir à l'effet que les images exposées produisaient sur eux. Cela a ensuite été développé, chacun sortant d'un chapeau un message lui demandant de trouver une carte postale correspondant par exemple à « la plus féministe », « la plus sexy », « la plus violente ». La multitude d'adjectifs et d'adverbes descriptifs ont conduit à une conversation engagée expliquant pourquoi chaque personne avait choisi leur carte postale. Ils ont ensuite été répartis en groupes de trois où ils ont ensuite dû combiner leurs cartes postales préférées de l'exposition et de les réunir pour créer une histoire. Ce processus de réflexion a amené les visiteurs à réaliser leurs propres créations de cartes postales-collages.
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A Slow Looking workshop directed by Mary Jane encouraged visitors to reflect on the effect the images exhibited had on them. This was then furthermore developed with each person pulling a prompt out of a hat instructing them to find a postcard, that corresponded with for example “the most feminist” “the sexiest” “the most violent”. The multitude of descriptive adjectives and adverbs led to an engaged conversation exchanging why each person had chosen said postcard. They were then put in groups of three where they had to combine their favourite postcards from the exhibition, and bring them together to create a story. This reflective process ushered the visitors into making their own collage postcard creations.
Les artistes Isabelle Milkoff et Michèle Coudert ont animé un atelier de création de cartes pop-up autour du thème de Paris en fête. Leurs instructions méticuleuses et encourageantes ont permis à nos visiteurs de réaliser de magnifiques créations. Les morceaux découpés de magazines ont réussi à donner vie à des images de l'iconographie et des monuments de Paris qui la rendent si célèbre. Les œuvres d'art jaillissent de la carte sous nos yeux.
Cette exposition a démontré l'innovation que l'on peut trouver dans le collage grâce à la combinaison de la diversité des œuvres exposées ainsi qu'aux ateliers interdisciplinaires animés par des artistes.
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The artists Isabelle Milkoff et Michèle Coudert led a pop up card making workshop centred around the theme of Paris in celebration. Their meticulous and encouraging guided instructions led to wonderful creations from our visitors. The cut snippets of magazines managed to bring to life images of Paris’s iconography and monuments it’s so famously known for. The artworks jutting out of the card before our very own eyes.
This exhibition has demonstrated the prowess and innovation that can be found in collage with the combination of diversity in the artworks displayed as well as with the cross discipline workshops led by artists.