9 AU 25 MARS 2023
ON DIT QUE LES HOMMES VIENNENT DE MARS MAIS MARS C'EST AUSSI LE MOIS DE LA FEMME !
Du 9 au 25 mars, la galerie Canopy expose six femmes, six réponses à un appel à projet nées d’une volonté de prolonger au mois entier, la mise en lumière faite pendant la journée du 8 mars, des discriminations envers les femmes et, plus particulièrement, celles liée à l’argent.
Les œuvres retenues investissent l’espace de la galerie pour venir questionner les rapports entre les femmes et l’argent, et par extension de la place des femmes dans le monde professionnel et économique.
L'exposition She pays the bills bills bills invite à une réflexion autour du déséquilibre financier imposé entre les genres par la société patriarcale. L’argent étant une condition à la vie, elle se présente comme une des discriminations principales faites aux femmes.
Quelles sont les conséquences et les manifestations de cette forme de discrimination dans l’univers professionnel et économique des femmes et par extension dans leur vie personnelle ?
Les femmes arrivent-elles à pallier cette contrainte ?
Et, comment l’argent affecte-t-il le couple hétérosexuel, et de manière plus générale, les relations femmes-hommes ?
Toutes ces questions se soulèvent dans une ère où les revendications féministes sont au centre du débat public et dont une figure se juxtapose à celle de la mythique “femme au foyer” : celle de la "Business Woman”.
Nina Scceletton est une artiste toulousaine spécialisée dans le collage. Elle a grandi sur l'île de la Réunion, puis elle a étudié́ le design et les arts plastiques aux beaux- arts de Toulon. Elle commence par développer un travail introspectif autour de l'intime, qui a glissé́ au fil du temps vers des collages impertinents, drôles et provocateurs. Son travail est fortement influencé par les thématiques féministes. Elle a participé́ à plusieurs expositions collectives en région et à Paris. Son travail a également été publié dans des fanzines et livres d'artistes.
Amour de ma vue a toujours été fascinée par les objets qu’elle a accumulés depuis son plus jeune âge. Elle trouvait dans tous ces objets (pourtant dénués de valeur pour le plus grand nombre) une certaine beauté́. Les tickets d'entrée des musées, les flyers, les pubs des magazines, les affiches, les brochures de salles de spectacles...Tous ces documents éphémère, normalement jetés, étaient gardés puis collé aux murs de sa chambre pour être finalement associé par couleurs et par style. Plus tard, sa vive passion pour les images l’a poussé́e à se diriger vers des études d’histoire de l’art. Un apprentissage passionnant mais frustrant par sa dimension théorique. De ce fait, depuis trois ans maintenant, elle s’investit pleinement dans la pratique de différentes pratiques artistiques, dont le collage qu’elle pratique le plus.
Cheryl Ann Bolden est une afro-américaine de 6ème génération. Son travail encourage le dialogue et la réflexion sur les effets spirituel et psychologique de l’esclavage et du colonialisme dans la société́ moderne. Elle utilise des artéfacts historiques, des archives et des sculptures pour questionner les spectateurs pour refléter et repenser des contextes historiques ainsi que de questionner les conceptions modernes de l’héritage et de la mémoire. Elle aime juxtaposer des objets cassés ou trouvés à des matériaux naturels comme des os, des cheveux, de l’argile, de la corde ou de la poussière avec du verre, du plexiglas et du plastique. L’art rassemble des matériaux qui symbolisent l’antiquité́ et la mort avec modernité́ et clarté́. Ses œuvres sont fortement influencées par ses différents séjours aux îles Pribilof en Alaska, en Chine continentale au début des années 1980 et ses expériences avec les peuples autochtones d’Australie et ses voyages en Afrique. Elle voit mon travail comme un lieu de mémoire.
Emily Brooks Millar est une plasticienne autodidacte venant de Glasgow en Écosse dont le travail se concentre principalement sur les débats politique américain et britannique. Ses œuvres traitent de sujet complexe tout en étant imprégné d’humour noir et d’un ton satirique. À travers la peinture et l’animation, ses œuvres sont appuyés par sa formation en histoire orale. En tant que gagnante du Prix Neil Rafeek, elle transforme de longue interviews en création pour une audience plus large. À côté de cela, elle est grandement inspirée par la culture d’internet actuelle, l’identité et les interactions entre utilisateurs. À travers son travail, son objectif principal est de porter une voix pour ceux qui n’en n'ont pas.
Melanie Timperman est une artiste belge provenant de la région de Kemmel. Depuis toujours, elle éprouve une passion pour la nature et la photographie. De cette passion s’est manifestée une grande créativité́ qu’elle a souhaité́ exploiter en étudiant l’art monumental pendant six ans à l’académie d’Ypres. Ses premières créations ont été extrêmement diverses : ville en carton jetable, tapis de canettes, épaves de déchets, linogravures sur bois, le tout accompagné de photos et de collage. Après avoir terminé́ ses études, elle a souhaité́ travailler davantage avec la photographie et prend depuis des cours d’art numérique et de photographie numérique à l’académie d’Ypres.
Lilou Escuret est une jeune artiste parisienne, étudiante du lycée Colbert dans le 10ème arrondissement de Paris, elle fait partie de la classe préparatoire aux études supérieures et d’approfondissement aux arts plastiques. Ses œuvres sont des sculptures de plâtre ayant pour thèmes l’exubérance, l’outrage et le chaos.