Deborah Gallin : Quand tu parles de ton travail à la bombe, est-ce que tu appelles cela du street art ou de l’art contemporain… ? Fais-tu une différence entre les deux ou c’est la même chose ?
Andrew Wallas : Je dis aux gens que je suis artiste peintre. Je ne dis pas je suis graffeur ou street artiste puisque ce sont des termes d'aujourd'hui. Je fais de la peinture, du pinceau, de l’art contemporain, de l’abstrait, du graffiti, du street art. Après, ils me demandent si je suis street artiste.
Pour moi, le street art est juste un terme. Le graffiti se passe dans de rue déjà, et il a bien fallu que les Bobos inventent un autre terme afin de le dissocier du graffiti et d’autres choses. Comme ces gens ont exploité les choses de façon à faire une mode, il a bien fallu qu'ils le donnent un nom. Pour moi c’est ça !
Quand tu vas sur le terrain, et que tu vois des mecs faire du street art, et d’autres faire du graffiti les deux milieux n'ont rien à voir. Mais, il bien a fallu créer un terme pour concurrencer !