Nous contacter
Identité croisement avec l'Art
Nita Chaudhuri Ganguin et Mary Jane Oliveri • 19 avril 2024
Identité croisement avec l'Art (Atelier à Canopy : avril 2024)
"Identité croisement avec l'Art" est un atelier créé pour explorer l'identité en dialoguant avec les autres et soi-même. Il a eu lieu le 12 avril 2024 à l'Espace Canopy et a été animé par Nita Chaudhuri et Mary Jane Olivieri. Par le biais d'exercices artistiques et de jeux, les participants ont révélé leur compréhension de leur identité à travers des mots mis en aquarelle. Par le biais d'un exercice amusant, les participants se sont également placés les uns les autres dans des catégories artistiques et ont ensuite discuté pour savoir si ces catégories correspondaient à ce que les participants pensaient être lié à l'idée qu'ils se faisaient de leur identité. Les discussions sur la race, la couleur et l'intersectionnalité ont montré une riche compréhension de la manière dont nous pouvons vivre ensemble à travers nos points communs et nos différences. Enfin, les participants ont réalisé un collage avec des images et des ponts pour montrer comment leur identité évolue du passé au présent et à l'avenir.
Le projet "Dialogue sur l'identité avec l'autre et moi-même", créé par Nita Chaudhuri de Saffron Global Health, vise à permettre aux gens de créer un espace sûr et confortable pour discuter, explorer et embrasser leurs multiples identités et accepter celles des autres. L'objectif est de créer un monde où les conflits intérieurs et extérieurs sont réduits au minimum grâce à l'exploration des identités personnelles et sociales, en apprenant à vivre avec les différences dans la paix.
ANG
"Identity intersection with Art" is a workshop created to explore identity by dialoguing with the others and oneself took place on April 12, 2024 at Espace Canopy facilitated by Nita Chaudhuri and Mary Jane Olivieri. Participants through artistic exercises and games revealed their understanding of their identity through words put to watercolour. Through a fun exercise participants also placed each other in artistic categories and then discussed whether these categories matched with what participants thought were related to their own idea of their identity. Discussion on race and colour and intersectionality showed a rich understanding of how we can live together through our commonalities and differences. Finally participants developed a collage with images and bridges to show how their identity is evolving from the past, to the present and future.
"Identity dialoguing with the Other and Myself" is a project created by Nita Chaudhuri of Saffron Global Health which aims to enable people to create a safe, comfortable space for people to discuss and explore and embrace their multiple identities and to accept the identities of others. With a greater vision to create a world where inner and outer conflict are minimised through an exploration of personal and social identities by learning to live with differences in peace.
Autres articles...
The Canopy gallery opens its doors to the Danish native artist Charlotte Haslund-Christensen with an exhibition dedicated to her 2009 work titled “WHO’S NEXT?” The open-ended question raises the issue of the stigmatisation and criminalisation of LGBTQ people internationally through the medium of photography. The exhibition is comprised of 40 portrait photographs of LGBTQ people lined up on the walls of the gallery space. Charlotte Haslund-Christensen had undertaken the approach of making them resemble mugshots. This conveys the image of these people being the criminals they would be considered to be in the 76 countries where same sex relationships are illegal.
L’expo photo « Who’s next ? » , annoncée à la Galerie Canopy, ne m’inspire pas à priori. J’y vois des personnes prises à la manière anthropomorphique des commissariats de Police, méthode inventée par le français Bertillon à la fin du 19 ème siècle. De quoi sont-elles coupables ? Qu’a voulu dire la photographe Danoise Charlotte Haslund-Christensen ?
Qu’est-ce qu’un homme ? C’est à cette question que nous invite à réfléchir la pièce Zoo ou l’assassin philanthrope, adaptation théâtrale de son roman les Animaux dénaturés, écrite en 1963 par Vercors et présentée au Théâtre de la Ville dans une version revue par Emmanuel Demarcy-Mota et Dorcy Rugamba. La question pourrait paraître simple, l’homme est un être appartenant à l’espèce des hominidés. Et s’il persistait encore une autre branche des hominidés moins évoluée que la nôtre (les homo sapiens) ? Ses membres seraient-ils hommes tout comme nous ? Ou serait-ce des animaux ? Où se situe la frontière homme, animal ? La conscience , les sentiments, les émotions, ont longtemps été considérés comme le propre de l’homme mais les travaux plus récents ont montré que ce sont aussi l’apanage des animaux. Alors ? Alors, lors d’une expédition en Nouvelle-Guinée, des paléoanthropologues rencontrent des êtres primitifs, qui semblent être une autre espèce d’hominidé qui aurait survécu. Sont-ce des primates ou des hommes ? Pour y voir clair, un membre de l’expédition décide d’être le géniteur par insémination artificielle de l’enfant d’une « femelle » de ces êtres, de tuer le nouveau-né et de se dénoncer à la police. Son procès, auquel nous assistons, devra permettre de trancher la question. Le spectacle, non dépourvu d’humour, remarquablement mis en scène et interprété , très esthétique de par l’usage de masques d’une grande beauté figurant des animaux et du travail de lumière, bouscule nos repères et nos idées reçues en la matière. Nous en sortant à la fois ravis du bon moment passé et en proie à un questionnement multiple. Patrick Mallet